Le récital de Benjamin Grosvenor dans la salle de l’ancien Conservatoire
Retour avec mon ami Mark, E. et ses parents dans la belle salle du Conservatoire où fut créée la
Symphonie Fantastique. Ce soir, ce sont les débuts parisiens de la nouvelle coqueluche du piano britannique, Benjamin Grosvenor. Il est jeune souriant, gentiment joufflu et a le teint rose. Au programme, des transcriptions de Bach par Busoni (c’est banal) et Saint-Saens (c’est plus rare), des études et une valse de Scriabine, la
Polonaise opus 44 et l’
Andante spaniato suivi de la
Grande Polonaise de Chopin, les
Valses Poeticos de Granados et l’irrésistible transcription du
Beau Danube bleu par Schulz-Evler. Le public est excité et applaudit à tout rompre. Comme d’habitude après les concerts du Conservatoire, il y a un pot dédicace. J’en profite pour demander au jeune pianiste quels sont les bis qu’il a joués: en plus d'une des
Romances sans paroles facilement reconnaissable, il y avait
Boogie Woogie de Morton Gould et le
Prélude N°4 d'Abram Chasins.
Dîner chez Flo.