Le quatrième concert du cycle de musique de chambre de Brahms à Pleyel
En ce jour de grosse manifestation, je commets la bêtise d’emmener Michael pour un déjeuner tardif à
La Périgourdine, rue des Ecoles. Je découvre que nous nous trouvons en fait entre deux bras du cortège, celui qui passe par le boulevard Saint Germain, et l’autre qui s’écoule par le boulevard Saint Marcel. Comme je ne peux m’échapper de la nasse arc-en-ciel qu’à partir de seize heures, j’arrive en retard au quatrième concert du Cycle Brahms et je rate le trio pour piano, dont j’écoute la fin dans l’atroce salle des retardataires.
Je récupère ma place pour la
Troisième Sonate pour violon et piano magnifiquement interprétée par Guy Braunstein avec la tendresse et la violence qui est un peu sa marque dans ce cycle de musique de chambre. Il est accompagné par la même pianiste que la veille dans une nouvelle tenue extravagante et toujours des chaussures compensées et à talon vertigineux mais bien sûr dans un nouveau coloris. Deuxième partie consacrée au
Deuxième Sextuor de Brahms, que je connais mal et dans lequel j’ai un peu de mal à entrer.
Le soir, à ma grande surprise,
Edouard, le garçon de Lille brièvement rencontré il y a un peu plus d’un an, me recontacte. Il fait des études d’hôtellerie en Suisse et se trouve pour quelques mois en stage dans un hôtel des Canaries. Je suis dans un tel manque affectif d'Ambr*ise que je ne dis pas non.