La Septième de Bruckner par Mariss Jansons au Concertgebouw et Retour à Paris
Une nouvelle fois, Ambr*ise a besoin de dormir tard (contrairement à moi il a une légère tendance marmotte), et en fin de matinée, nous partons au café
De Jaaren pour un déjeuner léger.
A 14h15, nous sommes de retour au
Concertgebouw pour le concert du dimanche et, cette fois-ci c’est Mariss Jansons qui est aux commandes de sa phalange de luxe. En première partie, Lisa Batiashvili interprète le
Premier Concerto pour violon Prokofiev que j’ai toujours un peu moins aimé que le second mais qui pour la première fois, me touche beaucoup. Seconde partie avec la
Septième Symphonie de Bruckner que Jansons a également prévu de diriger pour le concert de Noël dans deux jours. L’interprétation, plus classique et moins monumentale que ce que peut faire un Barenboim, est toutefois magnifiquement soignée, captivante de bout en bout et très expressive.
On récupère le tableau de
La belle endormie sur la
Nieuwe Spiegelstraat et on rentre à Paris. Courte halte à Bruxelles pour montrer la grand place à Ambr*ise et dîner aux
Armes de Bruxelles. On arrive à Paris vers minuit. Devant ma porte, est déposé un paquet. Ambr*ise a tellement envie de l’ouvrir que je laisse faire, bien que j’aie reconnu sur la lettre d’accompagnement l’écriture d’Alice et que je soupçonne donc un risque avec le contenu du paquet. Le risque est léger mais il existe puisqu’il s’agit d’un cadeau d’anniversaire clin d’œil, une
Apologie de David, d’Ambr*ise de Milan. C’est une œuvre au premier abord totalement soporifique où l’évêque de Milan tente, au quatrième siècle, d'apaiser le scandale provoqué par l'adultère de David et Bethsabée (!). Ambr*ise est évidemment surpris de la coïncidence que je m’abstiens de commenter.
On installe le tableau provisoirement sur une chaise. Je raccompagne Ambr*ise en bas de son immeuble. Je rentre chez moi tout triste car ne le verrai pas de deux semaines.