Ambr*ise III
Je ponctue ma journée de travail par un déjeuner avec ma fille aînée au bistro du boulevard Haussmann. Le soir, Ambr*ise me propose de venir lui rendre visite chez lui. C’est décidément pratique d’être voisins. Le temps de prendre une douche et je me rends chez lui, une bouteille de champagne sous le bras. Sa famille est en vacances en Bretagne et il m’ouvre la porte vêtu seulement de son peignoir et de son immense sourire, un mégot de cigare à la main. L’appartement est grand, il ressemble un peu au mien par son style et sa lumière douce. Il a mis la musique de
Studio 54, on fume le joint que j’ai apporté et on boit le champagne. Je lui parle de ma vie, de mes premières amours, de mes filles, de mes amours imaginaires, il me raconte ses premières expériences, les filles et les garçons. Le temps passe vite. Il me dit qu’il est un peu fatigué et, alors que je m’apprête à partir, il me demande avec un grand sourire : "
Tu veux bien venir me border ?". Oui bien sûr, je suis prêt à le border et même à lui faire tout ce qu’il voudra. Il a une grande chambre avec un grand lit. Ambr*ise a décidément une vision très particulière et un peu débordante du bordage dans un lit et à peine s’est-on étendus tous les deux que l’on se touche. Je l’embrasse dans le cou comme je sais maintenant qu’il l’aime. Cette fois-ci, c’est moi qui lui demande "
Tu crois qu’on peut mourir de plaisir ? et ça le fait rire. Je le suce, je le lèche partout où je sens que ça le fait vibrer, il frotte nos deux sexes l’un contre l’autre, comme un petit chiot excité, je commence à le prendre, ça lui fait un peu mal et au final c’est lui qui me prend et comme à Milan deux jours plus tôt, j’y prends du plaisir. Dès qu’il a joui, il part prendre une douche et s’éclipse dans le séjour. J’enfile une chemise et je l’y rejoins, Il est nu, debout devant la fenêtre et fume une cigarette. Il s’assoit sur le canapé et nous bavardons encore un peu. Comme il a cours le lendemain, je lui propose de l’emmener dans le
Quinzième en voiture. Il accepte et nous prenons rendez-vous pour huit heures. Je repars. Il ne m’accompagne pas à la porte. J’ai le cœur qui bat. Je suis tellement heureux que je me prends en photo dans le miroir du hall de son immeuble pour me souvenir aussi longtemps qu’il se peut de l’insoutenable légèreté de la passion.