Jérusalem Tel Aviv
J’ai repris ma voiture et j’ai fait le tour de la ville. J’ai revu avec bonheur le panorama sur la ville depuis la butte qui se trouve au dessus du jardin des oliviers et j’ai pris la route pour le
Mont Herzl où se trouve le musée de la
shoah. Je voulais surtout voir l’olivier de mon ami Mario,
le juste romain.
Il est illusoire de trouver l’arbre ou la plaque de l’un des justes sans aide. Ils sont 24.000. Après un premier essai dont il était évident qu’il serait infructueux, j’ai demandé de l’aide à l’accueil et une dame adorable m’a aidé. J’ai cependant du retourner plusieurs fois dans la forêt des justes, là où les noms sont inscrits par pays et parfois par année pour les plus récents, sur des plaques de marbre. L’endroit se trouve dans une forêt sous un viaduc inachevé où se tient un authentique wagon de la déportation, marqué de la ville de Munich, posé là presqu’en équilibre. Après une heure et deux allers-retours à l’accueil, j’ai pu photographier le nom de mon ami Mario et j’aurai bonheur à lui montrer la photo lorsque nous nous reverrons à l’opéra de Rome en octobre.
J’ai repris la route de Tel Aviv, j’ai déjeuné à
Caravan, mon petit
restaurant fétiche d’Abu Gosh, j’ai visité quelques colonies le long du mur de séparation avec la Cisjordanie et je suis rentré à Tel Aviv pour ma dernière nuit en Israël.
Avant de dormir, j’essaye de convaincre ma fille aînée d’utiliser l’application
Friends. Elle est d’abord horrifiée à l’idée que je puisse savoir à tout moment où elle se trouve puis accepte le principe d’un essai. Mais bizarrement alors qu’elle arrive à voir ma position, l’application ne fonctionne pas dans l’autre sens et je n’arrive pas à la suivre.