Un nouveau récital d'Eric Artz
En fin d’après-midi, je me rends à l’église
Saint Merri pour un nouveau récital de piano d’Eric Artz au programme particulièrement
artzien : Bach, Chopin, Debussy, Rachmaninov, Scriabine et Liszt. Le programme démarre par la très belle transcription par Wilhelm Kempff de la
Sicilienne de Bach, l’une de mes œuvres fétiches, que j’avais découverte adolescent, lorsque Kempff l’a enregistrée dans ce qui fut l’un de ses derniers disques et qui m’a accompagné tout au long de ma vie. Le récital se termine par ce qui est peut être l’œuvre emblématique d’Eric : la deuxième
Rapsodie hongroise de Liszt qu’il joue comme personne d’autre en l’amenant d’un lyrisme merveilleux à la virtuosité la plus hallucinée. Seul regret de ce concert, le fait qu’il soit organisé dans une église avec une réverbération difficilement supportable.
Le soir, je prépare un dîner pour mes filles et, à leur demande, nous regardons tous ensemble
La Mélodie du bonheur, le film de leur enfance qu’elles avaient envie de revoir. J’ai découvert à cette occasion que la vieille dame que l’on voit dans le bus qui emmène Maria chez les von Trapp pendant la chanson
I have confidence est en fait la véritable Maria.