Mozart à Tanglewood
Nous sommes revenus à Lenox pour un déjeuner à notre cantine locale où les potato skin sont merveilleux et le cidre local
Woodchuck particulièrement savoureux. Puis nous retournons à
Tanglewood pour un concert qui devait normalement être entièrement dirigé par Kurt Masur mais, en raison de la chute du maestro en avril dernier au théâtre des Champs–Elysées, il n’assure que la symphonie
Linz, son fils Ken David Masur, dirigeant la première partie.
Petite musique de nuit, que ma fille est ravie d’entendre et concerto pour piano N°24, joué par Gerhard Oppitz, que j’entends pour la première fois en concert et qui joue bien banalement, comparé à un Barenboim ou un Perahia. L’assistance fait une standing ovation lorsque Kurt Masur entre en scène, guidé par son fils. C’est sa première apparition en public depuis sa chute et en cette année où il fête ses 85 ans, il semble bien fragilisé. Pourtant, dès qu’il dirige, le miracle se produit et l’orchestre de Boston joue étonnamment mieux devant le vieil homme aux gestes tremblants et imprécis, que devant son fils quelques minutes plus tôt.
Après un dîner à Lenox dans une lumière magnifique, nous rentrons dormir à Springfield.
Dans la nuit, j’annonce à Luca, un grindrien capté lors de mon dernier séjour, que je passerai le voir le dimanche suivant à Rome. Il en a l’air ravi et moi aussi.