Vacances romaines I
Lever terriblement matinal, vers cinq heures. Le chauffeur de taxi est sympa et de plus, il écoute
Radio Classique. Il me raconte que les nuits du vendredi au samedi sont assez éprouvantes avec leurs hordes de jeunes avinés sortant de boite et sans le sou. Nous récupérons ma fille qui justement sort d’une petite boite improbable près de Saint Germain, un endroit minuscule et qui sent des pieds, mais très sympa. A entendre son récit, je vois le chauffeur qui se bidonne à l’avant.
Pour des raisons trop longues à expliquer, je suis sur le vol
Alitalia de sept heures ma fille sur le vol
Air France de sept heures et quart. Après quelques palabres avec Air France, je réussis à prendre sans aucun supplément le même vol qu’elle. Elle est devant en
Premium, ravie, tandis que je m’entasse en éco à l’arrière mais, au moins, on arrive ensemble. Nous fêtons ce week-end à deux en faisant une photo ensemble dans un photomaton de
Fiumicino.
Il fait une chaleur terrible à Rome, et après avoir déposé nos bagages à notre hôtel entre le
Circo Massimo et le
Capitole, nous partons explorer la ville. J’ai déjà fait visiter la ville à deux reprises à mes filles, dont une fois
racontée ici, mais c’était il y a longtemps et c’est avec bonheur qu’elle redécouvre la
piazza Venezia, le
Panthéon, la
piazza Navona, la
Carbonara pour un déjeuner à l’étage (ah la cervelle d’agneau et les
fragole del bosco !), la
Fontaine Trevi, la
piazza di Spagna et tout ce qu’un touriste normalement constitué doit voir lors de sa première journée à Rome.
J’ai aussi aperçu dans la nouvelle boutique
Zara qui occupe les anciens locaux de
Rinascente une jolie veste noire à brandebourgs à l’aspect très militaire d’opérette qui me rappelle
celle de Peter. Elle est malheureusement en rupture de stock.
Nous dînons bien sûr à
Il Buco et je découvre que mon vieux serveur à la moustache blanche travaille depuis vingt et un ans dans l’établissement alors que j’évalue ma première visite à il y a vingt cinq ans.
Ah ! j’oubliais. Aujourd’hui, Gustav Mahler a eu cent cinquante deux ans.