Le Premier Concerto de Saint-Saens par Gautier Capuçon et l'orchestre du Staatsoper de Hanovre
Je paye ma note d'hôtel en même temps que Hugh Wolff et vers dix heures, je me rends à pied au centre ville afin de visiter la maison natale de Beethoven, miraculeusement préservée à la fin du 19ème siècle par quelques inconditionnels du Maître de Bonn. La maison est belle, petit îlot de calme dans un quartier bien abîmé. On peut voir de nombreux documents et instruments, mais aussi quelques uns des plus célébres portraits de Beethoven. Au deuxième étage se tient la petite pièce basse de plafond où semble-t-il Beethoven naquit un jour de 1770.
Je prends la route pour Hanovre, trajet que Gautier Capuçon a sans doute fait lui aussi quelques heures plus tôt. J'arrive à Hanovre en début d'après midi, je dépose mes bagages à mon hôtel situé juste en face du
Staatsoper et je parcours rapidement le centre ville.
À 19h00 je me rends à l'opéra pour un concert appartenant au cycle
Vive la France!. Le concert, dirigé par l'américaine Karen Kamensek, démarre par la très rare
Fête Pololonaise extraite du
Roi malgré lui d'Emmanuel Chabrier. Puis c'est la
Symphonie en ut de Bizet, symphonie que j'aime tant mais qui souffre beaucoup ce soir de la difficulté des musiciens de l'orchestre du Staatsoper à jouer ensemble.
La seconde partie est principalement consacrée au
Premier concerto pour violoncelle de Saint-Saens. Comme la veille, Gautier Capuçon joue avec une passion jouissive et le résultat et très convaincant et comme la veille, il nous donne en bis la
Marche des petits soldats. Le concert se termine avec la
Deuxième Suite de
Daphnis et Chloé ou bizarrement, l'orchestre, qui a sans doute plus répété Ravel que Bizet, retrouve une énergie et un unisson jouissif.
Vive la France! comprenait aussi une projection des
Vacances de Monsieur Hulot bizarrement à l'opéra mais fatigué, j'ai préféré rentrer dormir à mon hôtel.