Berlin Paris
Je me lève très tard et mes pas me conduisent chez
Borchardt où je n’avais pas mis les pieds depuis un déjeuner avec Alban Berg à l’occasion des
80 ans de Pierre Boulez en 2005. L’endroit est toujours aussi agréable, peut-être un rien ostentatoire. En fin d’après midi je vais à
Tegel pour ce que je croyais être ma dernière visite à cet aéroport que j’aime tant. Mais des problèmes de sécurité lors de la construction du nouvel aéroport de
Brandebourg ont fait repousser son inauguration de juin 2011 au 13 mars de l’année prochaine. Dans l’avion je lis dans
Le Point une interview de Jean d’Ormesson où se trouve cette phrase lucide et désespérante : "
Il faut se résigner à passer du rôle d’amant au rôle de grand-père."
Le soir chez moi, longue discussion avec Jean-Sébastien , un grindrien dont les parents devaient aimer Bach et qui accepte un dîner avec moi pour demain. L’inconscient insiste même pour que le dîner ait lieu chez moi.