Richard Strauss par Mariss Jansons au Concertgebouw
Etrange journée où je vais à Amsterdam essentiellement pour retrouver un vieil ami que je voyais quotidiennement lors de mes débuts dans la vie professionnelle. Il est resté fidèle à notre premier employeur tandis que j’ai changé deux fois. Il faut éviter deux écueils, m’avait dit un directeur financier alors que je cherchais mon premier emploi. "
Il ne faut ni être encrouté, ni avoir la bougeotte". J’ai toujours suivi ce conseil.
Eric est donc là, devant l’aéroport de
Schiphol dans sa grosse BMW et la discussion reprend la où nous l’avions laissée voila dix ans. Il m’emmène à sa cantine, chez
van Baerle pour un déjeuner plein de souvenirs. Je découvre que sa famille vit toujours à Madrid et, comme j’ai deux places pour mon concert du soir, je lui propose de m’accompagner.
C’est donc ensemble que nous nous installons au podium Sud, face à Mariss Jansons qui dirige Richard Strauss.
Also sprach Zarathustra, pour la deuxième fois en deux semaines, moins réussi qu’avec
Dudamel et Berlin, mais avec le bénéfice du bel orgue du
Concertgebouw. En seconde partie, les
Métamorphoses pour 23 instruments et, transition difficile, la suite de valses du
Chevalier à la rose, dans lesquelles Mariss Jansons semble ravi de se perdre.
Eric et moi buvons un dernier verre au
Keyzer et nous quittons en regardons le gros camion du
Concertgebouw charger les instruments pour les emmener au concert du
Barbican du lendemain.