De mes petits désagréments
Ma société est implantée sur plusieurs sites à La Défense. Disons que je travaille dans une tour A et j'avais donné rendez-vous à un client à une tour B pour une réunion de travail de matin. A 9h30, le client m'appelle sur mon portable. Il est à l'accueil. Je descends au rez-de-chaussée. Personne. Subodorant l'erreur je tente de le joindre. Je n'ai pas son numéro de portable et j'appelle donc le standard de la tour A. Je demande à la standardiste si elle a bien Monsieur S. devant elle. Elle me répond que oui. Je demande à parler à Monsieur S. Elle :
"Monsieur Eszed, scuzez moi, j'arrive pas à prononcer vot'nom, c'est pour vous." Je présente mes excuses à Monsieur S. et lui explique que je viens le chercher. Dix minutes à pied aller par un froid polaire sans manteau et dix minutes retour toujours sans manteau mais avec Monsieur S. et le même froid polaire.
Fin de la réunion.
J'avais prévu des plateaux repas vers midi, mon client devant partir vers treize heures. A midi quinze, je m'inquiète de ne rien voir venir. Je retourne à l'accueil de la tour B qui n'a rien vu non plus. Je vocifère quelques appels téléphoniques, pour comprendre que les plateaux ont été livrés par erreur à la tour A. Je re-vocifère et exige une relivraison. A treize heures quinze, rien. Je rappelle mais les plateaux n'avaient pas bougé de leur emplacement précédent.
Ca s'est fini à la cantine de la tour B. C'était mauvais ce qui était prévisible.
La madame chargée de servir les cafés a maugréé car il était tard. Pendant que nous buvions le breuvage chaud, elle a violemment nettoyé son bar avec un produit d'entretien malodorant. Puis elle est partie nettoyer les tables en chantant l'
Ave Maria de Schubert (ou peut-être celui de Gounod, je ne sais plus).
Il y a des jours où j'ai envie de changer de métier.
Pense au chèque ou au virement en fin de mois, cela devrait te motiver. Tous ces gens qui se plaignent pour que dalle...
blink | 29.10.03 @ 18:09 >