Istanbul Paris
A l’aéroport, j’achète une carte postale de la tour de Léandre. Alors que j’arrive à Roissy en fin de matinée, je retrouve Sam qui est venu accompagner sa tante à l’aéroport. Il est coiffé d’un chapeau de paille ridicule et je le trouve particulièrement énervant. On retourne en décapoté sur Paris et je le dépose chez lui près de la porte de la Chapelle. Je commets l’erreur de rentrer chez moi par le boulevard des Maréchaux et je me fais arrêter par la police pour excès de vitesse. Le flic, un grand type goguenard en lunettes de soleil, veut me faire avouer une vitesse chiffrée mais je refuse et j’en suis d’ailleurs bien incapable. Je comprends en fait que je n’ai pas pu être contrôlé par le radar, ils m’ont arrêté simplement parce qu’ils ont l’impression que j’allais trop vite. Les négociations s’éternisent, je commence à m’énerver et de guerre lasse, je reconnais la faute sans reconnaître la vitesse. J’aurai 90 euros à payer et pas de point en moins, semble-t-il. L’avenir me le dira. Je passe à la
Chaumière à musique, cette fois-ci pour acheter le coffret de l’ensemble des enregistrements Chopin de Maurizio Pollini chez
Deutsche Grammophon. Non pas que j’adore Pollini dans Chopin (je l’ai toujours trouvé froid et même avec un son métallique pour ses premiers enregistrements) mais je gagne ainsi quelques centimètres supplémentaires d’étagère. Le soir je dîne
chez Janou avec Jean-Michel, un type d’un réseau internet qui s’avère être bègue et sans grand intérêt. Je suis content de le redéposer chez lui.