Retour au Musikverein
Le matin de bonne heure je prends le vol Istanbul Vienne de
Turkish Airlines. A bord, une dizaine de garçons slovaques et bronzés qui semblent revenir du tournage d’un film porno. L’un d’entre eux est assis juste à côté de moi, mais je n’ose lui demander d’où il revient.
Il fait un temps magnifique à Vienne et c’est un vrai plaisir que de flâner dans les rues. Je reste en arrêt devant un type qui se tient en lévitation devant les badauds stupéfaits. Il se tient là, posé dans le vide, les jambes en tailleur, avec juste une canne qui le relie mollement au sol. Il a aussi à la main un parapluie ouvert qu’il fait de temps à autre tournoyer autour de lui pour bien montrer qu’il n’y a que le vide au dessus et surtout au dessous de lui. Après l’avoir observé quelques minutes, j’en arrive à la conclusion qu’il doit être d’une maigreur absolue et que des coussins gonflés à l’hélium et collés à son corps le tiennent ainsi en lévitation.
En début d’après-midi, je vais chez le coiffeur dans le centre commercial de la Mahlerstrasse, puis à 15h30, je vais au
Musikverein pour un concert que les
Wiener Symphoniker et le choeur du
Singverein donnent à l’attention des familles. Le programme, dirigé par Johannes Wildner, parle de lui même: des extraits de la
Création, de la
Passion selon Saint Matthieu, du
Requiem de Mozart, l'
Allelujah de Haendel, un autre
Allelujah, extrait de l'oratorio "
Das Buch mit sieben Siegeln" de Franz Schmidt, "
A round of three country dances in one" de Thomas Ravenscroft, l'Ouverture et le
Mondchor des
Joyeuses commères de Windsor de Nicolai, l'inévitable
Choeur des esclaves de Verdi et le non moins inévitable
Finale de la
Neuvième Symphonie de Beethoven.
Il y a un type qui fait les présentations des œuvres et le chef du
Singverein nous fait même chanter une ballade russe très amusante.
Dîner dans un restaurant italien près de la
Schwedenplatz.