Le concert des Berliner Philharmoniker à la Tonhalle de Zurich
Nous nous sommes levés à 5h30 afin de pouvoir prendre nos deux vols respectifs à
Ataturk, ma fille pour Ankara, et moi pour Zurich.
Le soir je me rends pour la première fois à la
Tonhalle de Zurich, une salle assez belle mais autour de laquelle a été construit, probablement dans les années 50, un horrible foyer qui défigure le joyau qu’il enserre. Au programme de ce soir, Sir Simon dirige ses
Philharmoniker dans Debussy (le
Prélude à l’après-midi d’un faune avec Emmanuel Pahud), Dvorak (Le rouet d'or), Elgar (les
Variations Enigma, une première pour mois au concert). Mais le clou de la soirée était
Verklärte Nacht de Schönberg. C’est la troisième fois que j’entendais cette œuvre par l’orchestre Philharmonique de Berlin, après un concert Karajan au Chatelet en 1981 et une autre fois lors du dernier concert de Karajan à Paris en 1988 au théâtre des Champs Elysées. L’interprétation de ce soir, infiniment plus réussie de celles d’Amsterdam et Munich en décembre dernier, était tendue à l’extrême, tirant vers le romantisme cette œuvre qui, de mon point de vue est ce que Schönberg a composé de mieux.
Je dors au NH de l’aéroport, de façon à pouvoir me lever un peu plus tard le lendemain.