New York III - Götterdämmerung au MET
Je retravaille toute à matinée à l'hôtel.
Un peu avant midi, je vais au
Pastis, un restaurant qui appartient au même propriétaire que
Balthazar et installé à
Meatpacking, le nouveau quartier à la mode de New York. J’y retrouve Daniel ce grand type blond avec qui j’avais passé
une soirée et une nuit il y a un ou deux ans. Avec ses cheveux plus longs et sa barbe, il ressemble maintenant à un Christ gay. Il est maintenant en couple avec un black et me l’a bien précisé afin de laisser à nos retrouvailles un caractère purement amical.
Je retourne a l'hôtel et le soir, je me rends au MET pour
Götterdämmerung, toujours dans la version de Lepage dans laquelle j’avais déjà vu la
Walkyrie. Cette fois-ci c’est Fabio Luisi qui est à la baguette et il tire l’orchestration vers une version de chambre, très claire, mais le résultat n’est pas là. On s’ennuie souvent et la machine crée parfois des effets superbes mais aussi de longs moments d’ennui comme lorsqu’elle se borne à créer un mur de bois juste derrière les chanteurs statiques.
Mais pourrai-je encore être satisfait par un
Crépuscule des Dieux après l’
extraordinaire soirée aixoise avec Simon Rattle et les Berliner Philharmoniker?