Antoine II
Je passe chercher Antoine à la gare de Bezons. Il est habillé un peu n’importe comment, coiffé avec une affreuse queue de cheval mais cela ne l’empêche pas d’être magnifique. Nous déjeunons à la
Vinoteca, il me raconte ses activités de travailleur humanitaire dans des pays lointains avec sa mère, puis la mort de celle-ci il y a six mois. En début d’après-midi, je le dépose à la Madeleine et le lui glisse une enveloppe avec la somme qu’il m’avait demandée la veille en sachant parfaitement qu’il ne me remboursera jamais.