Une Flûte aussi inattendue qu’enchanteresse
Je suis rentré d’Amsterdam par un vol KLM très calme. Dans l’après-midi,
Paris Broadway me propose de me céder deux places pour la flûte enchantée du soir même et j’accepte avec joie et comme Alban Berg est de passage à Paris, je l’invite à m’y accompagner. Cette flûte inattendue est un véritable enchantement, tant par les décors beaux et amusants, respectueux de l’œuvre que par les chanteurs à commencer par le duo Pamina-Tamino interprété avec grâce et talent par Véronique Gens et Topi Lehtipuu que j’entendais pour la première fois et dont je suis tombé un peu amoureux. Il est grand, il est beau, il chante magnifiquement et il est un acteur crédible, ce qui est assez rare à l’opéra. Il a été découvert par Jean-Claude Malgoire il y a quelques années et j’ai lu dans l’une de ses interviews qu’il compare le métier de chanteur d’opéra au fait de conduire plusieurs bicyclettes à la fois, tant il faut se concentrer en même temps sur le jeu d’acteur et bien évidemment sur le chant. J’ai tellement aimé les décors et la mise en scène que je serai à l’avenir à l’affut des spectacles de William Kentridge.
Dîner avec Alban Berg
Chez André et en allant me coucher, je sais que la musique de Mozart va résonner toute la nuit dans ma tête et que je l’aurai encore demain en tête à mon réveil.
La merveilleuse Sandrine Piau, plutôt que Véronique Gens !
Philippe[s] de l'escalier | 28.04.12 @ 21:20 >