Un concert au Concertgebouw après un lever à Istanbul, un passage à Roissy et un déjeuner à Bruxelles
Il fallait absolument que je sois à Paris de bonne heure et je voyage donc exceptionnellement sur Air France qui propose le premier vol de retour d’Istanbul à 6h25. Je me suis donc levé à 4h30, 3h30 heure de Paris. Dans le taxi qui m’emmenait à Ataturk, en contemplant le grand disque de la pleine lune, j’ai compris pourquoi j’avais si mal dormi.
En arrivant à Roissy, je trimballe ma valise du terminal du fond relié au terminal 2G par un train, puis jusqu’au Terminal 1, pour découvrir que ma voiture, que j’avais garée deux jours plus tôt dans la zone de travaux, est bloquée. Je dois négocier au téléphone pour la faire dégager.
Paris Bruxelles. Déjeuner dans un restaurant prétentieux à côté d’un groupe professionnel japonais très bruyant. En fin d’après midi, je parcours les deux cents kilomètres qui séparent Bruxelles d’Amsterdam et vers vingt heures, j’entre au
Concertgebouw, paré de nombreuses décorations de Noël.
Alors que j’ai entendu
il y a deux semaines la
Nuit transfigurée dirigée par Eliahu Inbal qui remplaçait Riccardo Chailly, je redouble ce soir au Concertgebouw et, malédiction de la transfiguration, c’est James Judd qui remplace cette fois-ci Mariss Jansons souffrant. Je n'y ai pas gagné au change et c'était une version bien peu inspirée que celle de ce soir. En deuxième partie, une première pour moi au concert,
Les Planètes de Gustav Holst, oeuvre pour laquelle je ne comprends toujours pas l'enthousiasme qu'elle suscite dans les pays anglo-saxons.
Concert Concertgebouw Jansons remplacé par James judd Holst Schönberg