Aloïs I
Ce matin, en partant de chez moi, j'ai eu un petit doute sur l'endroit où j'avais garé la lada. J'ai d'abord cru qu'elle se trouvait rue de Vienne. Mais là bas rien. Je reparcours entièrement la rue de Madrid, puis la rue Portalis où je me gare parfois. Je me suis souvenu m'être garé rue de Constantinople pendant le week-end mais rien là haut. J'ai réfléchi. Je me suis souvenu avoir ramené
mennuie chez lui après ma petite fête des 16.000, vers cinq heures du matin. Il me semblait vaguement m'être garé rue de Madrid. Je me refais la rue de Madrid. Rien. Je rentre chez moi, j'appelle le Commissariat pour apprendre avec fierté que je dépends de la fourrière Foch. J'appelle la fourrière Foch où on me répond fort aimablement qu'ils n'ont pas vu de lada.
J'ai eu un petit moment de désespoir. Et j'ai refait quelques rues du quartier. Et puis je l'ai revue, de loin. Elle m'attendait là où je l'avais laissée dimanche à cinq heures rue de Vienne. Je n'avais même pas de contravention malgré l'heure tardive. Il faut dire que lors de mon premier passage rue de Vienne, j'avais ouvert un courrier du Trésor Public qui me restituait un chèque de trop perçu de 480 €. Cela avait du me troubler. Ou alors c'est l'âge... ces 16.000 jours... à propos, c'est quoi, déjà, le prénom d'Alzheimer?