Schumann et Schostakovich par Valery Gergiev, Hélène Grimaud et le London Symphony Orchestra à Pleyel
En fin de journée, je me rends à Pleyel pour le concert du LSO. Je suis installé en arrière scène et le concert démarre avec le Concerto pour piano de Schumann, une pièce que j’affectionne depuis mon adolescence, lorsque je l’avais découverte à la sortie de l’enregistrement de Martha Argerich et Mstislav Rostropovitch. Les critiques ont été dures pour Hélène Grimaud qu’il s’agisse du
Monde ou de
Paris Broadway. Eh bien moi j’ai adoré cette version pleine de fougue et de panache qui ramenait le Concerto dans le romantisme le plus échevelé. Gergiev était très attentif à accompagner sa soliste et il a mis en évidence un grand nombre de détails que j’ai découverts, ce qui m’a rendu follement heureux. En bis, Hélène Grimaud nous offre quelques danses roumaines de Bartok qu’elle fait sonner comme du Stravinsky. La deuxième partie était consacrée à la
Dixième Symphonie de Schostakovich, la préférée de Karajan. Le LSO et son chef en ont donné une interprétation magnifique, pleine de sang et de larmes.