Baptiste
Sur un coup de tête, je pars au Blanc Mesnil chercher Baptiste, un garçon qui s’avère être absolument affreux avec une bouche molle et informe qu’il avait soigneusement dissimulée derrière son appareil photo, sur la photographie qu’il m’avait montrée. Il est par ailleurs clairement trop jeune et j’ai songé quelques instants à le ramener chez lui après un simple tour de pâté de maisons, mais j’ai eu pitié et je l’ai emmené dîner dans un
restaurant italien de la rue Caulaincourt dont j’avais lu la critique le jour même.
Pendant le dîner, ma sœur me prévient que A. a eu une occlusion intestinale peu après notre retour de Munich et qu’elle va sans doute se faire opérer.
Je ramène Baptiste chez lui et je rentre à Paris en prenant régulièrement des nouvelles de A.