Paris Istanbul
Le premier vol du matin pour Istanbul avec
Turkish Airlines qui diffuse sur les écrans de bord
X-Men, le seul film que j’aie
vu avec Antoine, film bien médiocre et à l’image de la médiocrité de ce que fut notre relation et auquel je porte un regard distrait. A Istanbul où il fait un beau soleil de fin d’été, je constate que la ville continue d’étendre vers l’extérieur ses tentacules de tours toujours nouvelles. Comme j’ai de nouveau un vol très matinal le lendemain, j’ai choisi de loger au
Novotel près de l’aéroport
Ataturk. Ma chambre a vue sur la mer de Marmara, avec ses tankers, posés comme des jouets, et qui attendent sagement l’autorisation de traverser le Bosphore.
Après une après-midi de réunions à
Levent, je dîne avec un client devenu ami dans un restaurant de
Kanyon, un centre commercial de luxe tout proche. L’endroit s’appelle
Konyali et a un charme ancien malgré la décoration moderne. Leur dessert spécialité est un
baklava aux oranges que, parait-il, on ne peut déguster que chez eux. Je vous le recommande.