Deux concertos de Mozart et Bach par Murray Perahia et l'Academy of Saint Martin in the Fields
Entre midi et deux, je vais à Compiègne pour rendre ma voiture de location et récupérer ma voiture dont le réservoir avait été vidé de sa maudite essence.
Le soir je retourne à Pleyel pour mon concert de rentrée. L’
Academy of Saint Martin in the Fields, que je n’avais pas entendue depuis l’époque Marriner démarre le concert, sans chef, avec l’ouverture d’
Alcina de Haendel. L’absence de chef ne se fait absolument pas sentir et les musiciens jouent étonnamment bien à l’unisson. Hélas, l’œuvre me parait longue et très ennuyeuse. J’aurais bien aimé savoir ce qu’en pensait William Christie assis trois rangs derrière moi. Puis Murray Perahia, que je n’avais pas entendu lui non plus depuis les années 80 arrive sur scène pour un magnifique 27ème concerto pour piano de Mozart. Il dirige, -fort bien- du piano et on retrouve immédiatement les qualités qui ont fait le succès de ses enregistrements des concertos de Mozart: une grande clarté, mais aussi un piano chantant et lumineux. Après l’entracte, les mêmes reviennent pour le Concerto BWV 1056 de Bach. Pendant le second mouvement, la salle semble totalement envoutée par ce splendide
Adagio ou l’orchestre ne joue qu’en
pizzicati. Le concert s’achève par la symphonie l’
Horloge de Haydn, de bon niveau mais sans rien d’exceptionnel.