Saint-Saens et Schostakovich au Konzerthaus de Berlin
Dans la matinée, j’ai emmené HL regarder les deux maisons de Mahler à Leipzig, celle de
Gottsched Straße, un grand immeuble jaune qui devait être flambant neuf en 1887, et la maison assez jolie de la
Gustav Adolf Straße où Mahler a habité plus longtemps et qui a sans doute abrité ses amours avec Madame von Weber. Nous nous sommes également rendus dans le
Rosental, jardin tout proche où Mahler aimait se promener. Après déjeuner, j’ai laissé le groupe de HL pour aller revoir brièvement le
Beethoven de Max Klinger au musée avant de prendre la route de Berlin où je suis arrivé en début d’après-midi.
Comme j’ai trouvé une place de dernière minute au
Konzerthaus, j’ai assisté au concert du
Berliner Sinfonie Orchester qui s’appelle maintenant le
Konzerthausorchester, sous la direction d’Eiji Oué. Le concert démarrait par
Requiem, une pièce pour cordes seules de Toru Takemitsu, dans laquelle j’ai eu un peu de mal à entrer. Suivait le très beau et très rarement joué Premier Concerto pour violoncelle et orchestre de Camille Saint-Saëns joué par Daniel Müller-Schott, que j’entendais pour la première fois en concert et dont le son très intime de l’instrument m’a un peu déçu comparé aux nombreux disques entendus de lui. Le concert s’achevait par la
Cinquième Symphonie de Schostakovich fort bien dirigée par Eiji Oue, qui a hélas tendance à compenser sa très petite taille par une gestuelle et des mimiques frisant souvent le rificule.
Après une
Flammenküche et un verre de vin blanc à la
Gaffenhaus, j’ai rejoint mon hôtel de la
Frankfurter Allee.