New York II
Aujourd’hui, il pleut et je me balade longuement dans
SoHo. Je déjeune de nouveau chez
Balthazar, je recule d’effroi devant l’incroyable file d’attente de chez
Abercrombie et vers sept heures, sur les conseils de
Paris Broadway, je me rends à la
cancellation line pour
Anything goes au
Stephen Sondhein Theater. Je suis huitième dans la file d’attente, derrière deux couples, une jeune femme seule et un troisième couple. Un type du théâtre passe et nous donne peu de chance nous indiquant qu’il y a en général seulement trois ou quatre billets qui reviennent. Pourtant petit à petit, les deux premiers couples sont appelés et entrent dans la salle. Peu avant huit heures, deux billets sont de nouveau disponibles, la jeune femme seule profite du premier d’entre eux et, comme le couple devant moi ne veut pas se séparer, je peux acheter le deuxième et je me retrouve à une excellente place de l’orchestre.
Anything goes est une véritable merveille de musique, de comédie et d’humour et j’ai vraiment passé deux heures de bonheur complet. Les chanteurs sont tous excellents, les décors simples et beaux dans leur style art déco et une fois de plus
Paris Broadway a été de bon conseil. Le seul reproche de cette soirée, je le ferai à moi-même, car mon niveau d’anglais pourtant pas si mauvais ne me permet pas de comprendre tous les gags et en particulier ceux qui font appel à du
slang ou à des expressions typiquement américaines.
Le soir,
Balthazar étant blindé, je me retrouve une fois de plus au restaurant bio qui fait l’angle de
Lafayette et de
Spring Street et qui n’est pourtant pas bien terrible.