Un avant-goût
Ce soir les Bowie's fans de toute l'Europe étaient invités dans leur cinéma de quartier pour suivre en live le concert londonien de leur idole qui présentait en exclusivité son futur disque
Reality. La salle parisienne était le
MK2 bibliothèque. Tous les billets ayant été vendus dès la première matinée, le MK2 avait décidé d'ouvrir toutes les autres salles du complexe à l'événement.
A l'heure dite, la foule des grands jours s'agglutine dans le hall d'entrée. Grâce à
M@nu, je suis dans la salle A, la plus prisée car elle a été prise d'assaut par les vrais fans. A 21 heures Bowie apparait, pantalon gris, mèche rebelle, blouson kitsch qu'il ôtera pour laisser voir un tee-shirt sobre à rayure tennis et simplement marqué
Reality. Les deux premières chansons sont couvertes par les huées de la salle. Le son est indigent, le format 16/9 est visiblement aplati en 4/3. Il faudra dix bonnes minutes pour que tout redevienne normal, l'immense écran de la salle se recouvrant même à un moment du panneau de télécommande du projecteur. Cocher la bonne case : A : 4/3 - B : 16/9.
Heureusement tout redevient normal. Bowie accompagné par le band de rêve qui est le sien depuis l'an 2000 nous offre tout
Reality. Le son est plus dur, plus rock que dans
Heathen. Je sais déjà que j'aimerai cet album, qu'il m'accompagnera toute cette fin d'année.
Entracte
Des questions insipides sont posées à Bowie par un participant de chaque cinéma en Europe. Du genre :
Quel est votre film de James Bond préféré? Qu'est devenu votre danois? (le chien). J'ai souvent du mal à comprendre ce qu'il répond tant il parle vite.
Quelques chansons en deuxième partie
Hallo spaceboy,
Modern Love, dans une version très speed par rapport à l'original d'il y a vingt ans,
Cactus et de nouveau
New Killer Star, la première chanson de Reality.
Voilà, c'est déjà fini. Par un petit caprice de la vie comme je les affectionne, c'est à Nice que je reverrai le dandy anglais le 10 novembre.