Le récital de Thomas Hampson au Théâtre des Champs Elysées
Comme il m’arrive souvent en cette circonstance, j’oublie de me réveiller pour prendre les places du prochain concert Mahler-Rattle et à onze heures je constate dépité qu’il n’y a plus de place pour la
Troisième Symphonie du 5 février. Or j’ai déjà mon billet d’avion et ma réservation d’hôtel. Toutefois, en surfant sur le site de la Philharmonie de Berlin, je constate qu’il y a déjà des places pour le concert de la
Quatrième Symphonie. C’est alors que je réalise qu’aujourd’hui, je suis censé acheter des places pour la
Quatrième du 18 février et que j’ai déjà mes tickets pour la
Troisième depuis décembre. Je prends in extremis l’une des dernières places disponibles.
Le soir, je me rends au
Théâtre des Champs-Elysées pour le récital de Thomas Hampson et Wolfram Rieger que je n’ai pas entendus depuis les
célébrations de Kaliste le 7 juillet. Le concert démarre par des extraits du
Chant du Cygne auxquels Hampson donne un caractère très sombre. Suivent des mélodies de Barber totalement inconnues de moi jusqu’à ce jour et que j’ai vraiment envie de réentendre tant elles m’ont semblé interessantes. Je vais discuter avec HLG pendant l’entracte, juste avant les
Kindertotenlieder que bien sûr Hampson amène au plus haut niveau du chant mahlerien. Un seul regret : si Wolfram Rieger est magnifiquement inspiré et à l’écoute du chanteur, il a parfois tendance a àjouter des effets un peu artificiels qui conviennent peu au climat tragique des Kindertotenlieder. Hampson, comme à l’habitude nous offre généreusement trois bis mahleriens :
Ich ging mit Lust, un Lied de jeunesse et deux
Rückert :
Ich atmet einen Lindenduft et
Blicke nicht in die Lieder. Un coup de chapeau à la grande qualité de l’assistance du théâtre, très silencieuse malgré l’hiver et qui attend avant d’applaudir à la fin des cycles avec un beau silence respecteux.
Dîner d’huîtres avec HLG au
Grand Corona.