La Bohème au MET
Vers midi, je reçois un SMS de R. m’indiquant que la lada est enfin vendue. C’est la séquence émotion du jour.
Le soir après un early dinner à
Balthazar, je pars, toujours avec mon danois, pour le MET. Nous assistons à une représentation de
La Bohème honnêtement aussi belle que possible avec un Grigolio qui est la révélation de cette rentrée. Il est en effet jeune (moyennement) beau, il a une très bonne voix, tellement d’énergie qu’il en est fatigant à regarder, surtout quand il ne chante pas. Mon voisin, un monsieur pas tout jeune avec d’énormes lunettes me demande ce que je pense de la représentation. Je lui réponds: "
It’s really perfect but I have to accept I don’t like Puccini" Il m’a regardé de derrière ses culs de bouteilles comme si j’étais un extraterrestre, mais je n’y peux rien. A part Tosca qui est son chef d’œuvre à la densité exceptionnelle, j’ai de plus en plus de mal à supporter les orchestrations dégoulinantes de tendresse de Puccini.
Je rentre du MET à Lexington Avenue à pied.
J'ajoute : «tellement d’énergie qu’il en est fatigant à regarder» : j'aime beaucoup.
Alice | 10.01.11 @ 11:25 >