15924ème jour

Souvenirs de Munich

C'est la huitieme ou la dixieme fois que je viens a Munich et sans doute la première fois que j'ai vraiment le temps de découvrir cette ville qui n'a souvent été pour moi qu'une étape sur la route de Salzbourg ou de Vienne.
Cet après midi, je suis allé prendre le soleil à l'Englischer Garten qui est un peu le Bois de Boulogne local, en plus grand, plus campagne, et plus propre. En m'y enfoncant, j'ai croisé de plus en plus de mecs qui ont jeté leur bicyclette dans l'herbe et qui bronzent entierement nus. Je me trouve un petit coin au bord d'un ruisseau artificiel mais charmant, ou de nombreux nageurs avancent dans le courant très fort. A côté de moi, un gros bonhomme entièrement nu joue aux cartes avec sa femme en poussant de temps en temps un rot sonore. Un peu plus loin, un groupe de jeunes s'amuse. Les deux mecs sont incroyablement beaux; à un moment, ils enfilent le soutien gorge de leurs amies, le temps d'une photo où ils posent rigolards et bronzés, le sexe à l'air.
Je quitte le parc pour aller à la Neue Pinakothek admirer une nouvelle fois ce qui est peut-être mon tableau préféré. Sur la route, une petite halte au soleil sous les fenêtres du Palais de la Residenz, le temps d'avaler une Bunt Salat avec des morceaux de poulets et un litre de bière. En passant sous les fenetres de la Herkules Saal, je pense à Sale Bête.
Sur la route de la Pinakothek, je traverse la Karolinenplatz. Elle est circulaire et en son centre, est érigé un obélisque de bronze en hommage à Louis 1er de Bavière. Il y a quelques années, lors d'une convention, j'y étais passé au volant d'une voiture de location et, pour amuser mes collègues, j'en avais fait plusieurs fois le tour. Il faisait nuit et je n'avais pas vu le petit trottoir qui séparait la route de la voie du tramway. Un pneu éclaté à changer à une heure du matin... Une fois le pneu remplacé, nous avions réalisé que la roue de secours était elle aussi à plat...
A part ça j'ai revu le Klimt. Comme d'habitude, il m'a semble plus petit que dans mon souvenir. Mais encore plus beau. Et je suis resté vingt bonnes minutes à le contempler.
janvier 2017
decembre 2015
novembre 2015
octobre 2015
septembre 2015
aout 2015
juillet 2015
juin 2015
mai 2015
avril 2015
mars 2015
fevrier 2015
janvier 2015
decembre 2014
novembre 2014
octobre 2014
septembre 2014
aout 2014
juillet 2014
juin 2014
mai 2014
avril 2014
mars 2014
fevrier 2014
janvier 2014
decembre 2013
novembre 2013
octobre 2013
septembre 2013
aout 2013
juillet 2013
juin 2013
mai 2013
avril 2013
mars 2013
fevrier 2013
janvier 2013
decembre 2012
novembre 2012
octobre 2012
septembre 2012
aout 2012
juillet 2012
juin 2012
mai 2012
avril 2012
mars 2012
fevrier 2012
janvier 2012
decembre 2011
novembre 2011
octobre 2011
septembre 2011
aout 2011
juillet 2011
juin 2011
mai 2011
avril 2011
mars 2011
fevrier 2011
janvier 2011
decembre 2010
novembre 2010
octobre 2010
septembre 2010
aout 2010
juillet 2010
juin 2010
mai 2010
avril 2010
mars 2010
fevrier 2010
janvier 2010
decembre 2009
novembre 2009
octobre 2009
septembre 2009
aout 2009
juillet 2009
juin 2009
mai 2009
avril 2009
mars 2009
fevrier 2009
janvier 2009
decembre 2008
novembre 2008
octobre 2008
septembre 2008
aout 2008
juillet 2008
juin 2008
mai 2008
avril 2008
mars 2008
fevrier 2008
janvier 2008
decembre 2007
novembre 2007
octobre 2007
septembre 2007
aout 2007
juillet 2007
juin 2007
mai 2007
avril 2007
mars 2007
fevrier 2007
janvier 2007
decembre 2006
novembre 2006
octobre 2006
septembre 2006
aout 2006
juillet 2006
juin 2006
mai 2006
avril 2006
mars 2006
fevrier 2006
janvier 2006
decembre 2005
novembre 2005
octobre 2005
septembre 2005
aout 2005
juillet 2005
juin 2005
mai 2005
avril 2005
mars 2005
fevrier 2005
janvier 2005
decembre 2004
novembre 2004
octobre 2004
septembre 2004
aout 2004
juillet 2004
juin 2004
mai 2004
avril 2004
mars 2004
fevrier 2004
janvier 2004
decembre 2003
novembre 2003
octobre 2003
septembre 2003
aout 2003
juillet 2003
juin 2003
mai 2003
avril 2003
mars 2003
fevrier 2003
janvier 2003
decembre 2002
novembre 2002
octobre 2002
septembre 2002
aout 2002
juillet 2002