Simon
Roissy, premier vol pour Amsterdam, celui de 7h15. Sans doute à cause des vacances, il y a foule au contrôle des bagages à main, en économie comme en business. Alors que nous faisons la queue avec un collègue, soudainement, les portiques se ferment et les tapis roulants se figent. Un passager a oublié un bagage et la zone est évacuée. Un troupeau d’une centaine de personnes se précipite à la zone de contrôle de rechange, au fond du Terminal 2F. Tout le monde s’aglutine car l’heure de décollage approche pour tout le monde. La nauture humaine reprend ses droits avec son florilège de dépassements et de quasi insultes. Une demie heure plus tard, alors que nous en sommes à peu près à l’heure de décollage de notre vol, mon collègue et moi passons enfin le contrôle et, pour une raison que je ne connaitrai sans doute jamais, mes personnels ferment de nouveau les portes. La vingtaine de passagers qui n’est pas encore passée hurle un "
NOOONNNN!!!! unanime et semble prête à en venir aux mains. Nous fuyons... et embarquons juste à temps.
Déjeuner au
Keyser. Passage à
Concerto. Il fait beau à Amsterdam.
Le soir, à 21 heures précises, je retourne au
Murano, cette fois-ci avec Simon. Le serveur adorable n’est hélas pas là. Comme
Jérémie, Simon travaille dans la mode, mais lui n’est pas mannequin à la
Teen-Agency et il est aussi noir que Jérémie est pâle. Il co-manage une boutique dans le seizième arrondissement et il essaye avec une belle ambition de créer sa propre ligne de vêtements. Il a l’air très décidé, le garçon. Je le raccompagne à sa voiture et je le quitte en l’embrassant sur la jour, une joue moelleuse et douce.