Un roman français
C'est à Vienne que j'avais lu
Un roman russe d'Emmanuel Carrère. C'est aussi à Vienne que j'ai dévoré le nouveau livre de Frédéric Beigbeder,
Un roman français, un ouvrage très générationnel. Frédéric Begbeider a juste six ans de moins que moi et il serait étonnant que nous ne nous soyons jamais croisés pendant son adolescence, alors qu'il était collégien à Bossuet, tandis que j'étais étudiant au foyer de la rue Madame, quelques numéros plus haut. Ce livre est rempli de madeleines de notre génération : la Piste aux étoiles, le papier japonais
Nobilis, le premier
Mc Donald devenu
O'Kitch, à l'angle du boulevard Saint Michel et de la rue Monsieur Le Prince, la plage de Kuta, les cassettes
Maxell Chrome, vous vous changez, changez de
Kelton, le
Petit Prince lu par Gérard Philipe, les parties de
Mille bornes,
Lido-Musique, Raoul Vidal, le
Tower Records de Broadway...
La première moitié de l'ouvrage consacrée aux origines de sa famille montre clairement que Frédéric Begbeider est devenu un vrai écrivain. Il reste néammoins des tics du passé qui ressurgissent, comme ce chapitre sur le Dépot légal de Paris, dont le message est justifié mais dont le style est en deça du reste de l'ouvrage.
Je suis une inconditionnelle de Beigbeder, j'ai lu preque tous ses livres. Un jour un ami m'a dit qu'il avait tout piqué à Easton Ellis alors j'ai lu du Easton Ellis pour vérifier et j'ai été contente de constater que tout compte fait non ...
nelle -
email| 12.10.09 @ 14:04 >