Premiers pas dans Delhi
J’ai choisi de commencer à découvrir la ville en marchant un peu. L’hôtel se trouve près de
Connaught Place, une grande place entourée de deux anneaux circulaires qui étaient destinés à devenir le centre du commerce de Delhi. Aujourd’hui l’endroit est un peu tombé en décadence mais cela reste typiquement indien, même en ce dimanche où l’activité est un peu réduite. A un moment, un cireur ambulant veut absolument s’occuper de mes chaussures
Paul Smith achetées à Bandol. Je refuse mais il me fait remarquer l’énorme fiente de pigeon au milieu de mon pied gauche. Un incident similaire s’était produit à Istanbul voilà quelques années et j’aurai toujours un doute sur l’aspect naturel de cette chute scato-aviaire.
Je rentre à l’hôtel, nettoie moi-même la fiente avec une douchette de toilettes pour musulman, et je vais me reposer deux heures à la piscine.
L’après midi, j’ai marché jusqu’à
Gate of India, l’arc de triomphe local en hommage aux victimes indiennes de la première guerre mondiale. Puis je marche le long de
Rajpath où les joueurs de cricket sont nombreux à s’entraîner.
Une
Ambassador s’arrête. Son chauffeur, qui arbore un turban bleu ciel et une magnifique barbe blanche me propose de me promener pendant une heure pour vingt roupies. Ca ne se refuse pas. Bien sûr en plus de me montrer
Jama Masjid, la plus grande mosquée d'Inde, le
Red Fort et un beau temple hindou, il y aura trois pauses dans des boutiques à touristes, mais le type est tellement gentil, son taxi tellement plein du charme désuet de l’Inde d’autrefois (même s’il fonctionne au GPL) que je ne lui en veux pas.
Le soir il me dépose à l’
Impérial où je fais un délicieux dîner indien arrosé de deux verres de vin rouge indien, première exception notable à mon régime depuis... la
Bombay Brasserie.