Coeur d'artichaud
Aimer à perdre la raison
Aimer à n'en savoir que dire
A n'avoir que toi d'horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison
Evoquer ce poème va sans doute accentuer encore l'image de midinette ou d'amant transi, obsessif et un peu ridicule que je donne depuis quelques jours. Un vrai
Professor Unrat, aurait dit Marlene. Mais en fait, je n'en ai rien à foutre.
Mes vrais soucis d'aujourd'hui sont le cinquième vers de ce poème d'Aragon, la définition du mot
feu de paille, la confiance que je veux avoir en lui et en moi. J'ai toujours eu un faible pour les causes perdues.