Marlene
Vu hier l'exposition du
Musée Galliera consacrée à
Marlene Dietrich. J'ai découvert l'actrice au début des années 80 en voyant la plupart de ses films à l'Action Christine. J'ai par la suite adoré la chanteuse en écoutant ses enregistrements Electrola des années 60. Je me souviens d'avoir fait la route entre Malaga et Seville en 1983 en écoutant "
Ich bin von Kopf bis Fuss auf Liebe eingestellt". Je me souviens, la même année, au Canada, m'être levé au milieu de la nuit pour voir à la télévision son dernier film
Gigolo, où elle tient l'affiche avec Bowie et chante une version décalée de
Just a Gigolo. Je me souviens avoir été ému en découvrant la
Marlene Dietrich Platz à Berlin en 1999. Je me souviens de ma déception à la lecture du portrait très dur réalisé dans la biographie écrite par sa fille Maria Riva, contant sans complaisance les liaisons innombrables de sa mère avec Yul Brynner, Edith Piaf et tant d'autres.
Beaucoup d'objets sont attachants dans l'exposition notamment le chapeau de fermier qu'elle porte lors de son show dans l'
Ange Bleu, sa petite poupée africaine qu'elle a exhibé dans plusieurs films, ou la lettre de rupture de Gabin, sobre et déterminée.
En sortant, je fredonnais
Donauwellen, la valse qu'on la voit jouer athlétiquement de dos au piano, la nuit dans sa prison, avant d'être fusillée le lendemain pour avoir été l'agent X27.
Et puis ce week-end j'ai découvert le blog de
nin que je soupçonne de partager ma passion pour Marlene, et dont je sais que je serai désormais un lecteur fidèle.
Sag mir, wo die Blumen sind. Wo sind sie geblieben?
Sag mir, wo die Blumen sind. Was ist geschehn?
Sag mir, wo die Blumen sind. Mädchen pflückten sie geschwind.
Wann wird man je verstehn?