Une promenade dans Paris
Ma fille aînée rentre d’Espagne. Je ne l’avais pas revue depuis Barcelone et comme à Barcelone nous sommes émus de nous retrouver.
L’après-midi je suis nerveux, je sais que G. a une discussion avec celui qui n’est pas encore son ex. Je marche dans Paris un peu au hasard pour ne pas avoir à trop penser aux conséquences de leur discussion. Je vais jusqu'à Odéon où je retrouve G. Je n’ose lui demander trop vite ce qu’il en est. On marche ensemble jusqu’à
Tony Truant, dont je sais que les vêtements lui plairont. On s’installe ensuite en face des
Editeurs et il me raconte sa journée plutôt dure et son résultat mitigé. Je ne sais pas trop où je mets les pieds, tous les ingrédients sont là pour me rendre malheureux et pourtant je ne sais me soustraire à l’attraction. On rentre chez moi en
vélib. Sur la route, je montre à G. le hall merveilleux de l’
Hôtel, rue des Beaux Arts, puis la coupole sous laquelle j’aimais frapper des mains avec mes filles, on va à la
fnac Saint Lazare où j’achète quelques romans japonais pour les vacances à venir. On passe chez moi, mais à mon désespoir, G. repart pour dîner avec son bourreau dans un restaurant argentin. Alors qu’il est parti, je regarde seul
Garden State, un film qu’il m’a recommandé et dont le personnage a certaines similitudes avec lui.
[20:15] : G.
J’aime bien quand tu me fais des bisous dans le cou.