Annecy Lyon
Je me suis levé tôt devant participer à une absurde conférence téléphonique planifiée à 8h00 du matin en ce 14 juillet. Vers midi j’ai retrouvé G. au bord du lac. Il semblait toujours nerveux de notre discussion de la veille. Alors que nous déjeunions ensemble, je lui ai demandé s’il était toujours d’accord pour que nous passions le week-end ensemble à Cervo. Il a répondu par la négative, me remettant évidemment dans la même situation de tristesse que la veille. J’ai encore hésité à me lever et à tout planter mais j’ai bien du constater que j’étais trop attaché à lui et que l’histoire ne pouvait s’arrêter là. J’ai décidé de ne rien changer à ce qui était prévu et que je le ramènerais à Lyon. Nous avons fait la route en parlant peu. Nous avons eu un moment de tendresse quand il a découvert que j’avais apporté le CD de Lene Marlin sur lequel se trouve
May be I’ll go, la chanson avec laquelle il a l’habitude de s’endormir. Nous l’avons écouté ensemble à deux reprises.
Arrivés à Lyon, j’ai continué à, lui lire
Le fait du prince, alors que nous étions tous les deux allongés sur son grand lit et qu’il me regardait de ses yeux attentifs et concentrés.
J’ai dormi une demi-heure sur son lit avant de reprendre la route de Paris.
A peine arrivé, je suis allé au Virgin Megastore acheter un deuxième exemplaire du
Fait du Prince et je lui ai enregistré dans la nuit quelques nouveaux chapitres sur mp3.
Plus tard encore, je reçois ce message :
Je m’endors au son de ta voix. Ca m’a fait très plaisir d’avoir la suite. Bisous.