La Cinquième de Mahler par l’orchestre de Paris et Christoph Eschenbach
Par bêtise, alors que la première partie était composée de Lieder, j’avais pris une place d’arrière scène et j’ai erré dans la salle à la recherche d’une meilleure place et j’ai finalement atterri presque aux pieds de Dietrich Henschel dont j’avais appris la veille par e-mail qu’il remplaçait Thomas Hampson. Cruelle comparaison. J’ai souvent entendu Hampson dans les
Lieder eines fahrenden Gesellen, y compris au cours d’une magnifique répétition avec Pierre Boulez. Dietrich Henschel nous a infligé des Lieder lugubres à la voix sourde et qui ne portait pas. Pénible. En deuxième partie, Eschenbach dirige une
Cinquième plutôt réussie même si un peu inégale. La salle réserve à son orchestre un véritable triomphe, pas tout à fait mérité.