Et Dieu sait s'il y a des ponts à Venise...
Tu étais en retard à notre rendez-vous place de l’Etoile, le trafic était épouvantable et j’étais énervé. Nous sommes pourtant arrivés à l’heure pour prendre le vol de 18h40 pour Venise. Au lieu de prendre le
vaporetto, nous avons pris un taxi qui nous a déposés dans notre hôtel médiocre de Mestre. Malgré l’heure tardive, nous avons pris le train pour Venise, nous avons traversé le hall glacial de la gare, nous avons humé l’odeur du grand canal en le franchissant, nous avons marché dans les rues froides de la ville jusqu’à l’une de mes adresses secrètes que l’on atteint par l’une des rues les plus étroites de la ville. Puis nous avons marché dans le froid. Tu m’as fait confiance et tu as accepté que je te cache les yeux en arrivant aux abords de la place Saint Marc et tu étais heureux en découvrant d’un coup la basilique illuminée dans la nuit.
Et sur chaque pont que nous traversions, tu m’offrais un baiser.