La Septième à Berlin
Les mots me manquent pour décrire l’extraordinaire concert donné ce soir pour la troisième fois par l’orchestre Philharmonique de Berlin, dédié à la
Septième Symphonie de Gustav Mahler et auquel nous avons assisté après un agréable déjeuner au Café Einstein. Les pupitres ont tous montré leurs qualités inouïes, les cuivres sublimes, les violoncelles à se pâmer, les contrebasses avec leur typique son
Berliner. Sans savoir pourquoi, j’ai pleuré pendant le rythme très
Wanderer de la fin de la première
Nachtmusik, le scherzo était absolument parfait. Avec le temps et l’expérience, Bernard Haitink devient l’un des plus grands chefs au monde et je me réjouis de l’avoir entendu ces douze derniers mois deux fois à Chicago, une fois à Londres, une fois à Paris et une fois à Berlin. Ma vie rêvée serait peut-être de le suivre un peu partout de par le monde.
Un grand merci aux spectateurs berlinois qui ont été par leur écoute active et recueillie de ces quatre vingt minutes de rêve éveillé, les plus merveilleux compagnons de concert. Avec le temps qui passe, je suis de plus en plus convaincu que la qualité de l’assistance est un élément clef de la beauté d’un concert.
Note pour moi : mes septième:
Maazel/ONF/TCE/198x
Kubelik/OP/Pleyel/28 ou 29.11.1984
Rattle/CBSO/Pleyel/198
Abbado/GMJO/Berlin/Sep.1999
Barenboim/Staatskapelle Berlin/2007
Haitink/BPO/Berlin/Jan.2009
gvgvsse -
email| 20.03.09 @ 15:18 >