Thanksgiving à New York
Cette journée a mal débuté. Je voulais passer au
Barnes & Nobles près du
Lincoln Centre, librairie qui, hélas, est devenue le meilleur disquaire classique de New York. Alors que je sors du métro à
Colombus Circle, des hordes de badauds cherchent à y entrer après avoir assisté à la
Thanksgiving Parade de
Macy’s. Impossible d’avoir un café quelque part, le moindre
Starbucks étant pris d’assaut. Le
Barnes & Nobles était évidemment fermé, la billetterie du
Lincoln Centre également, je suis donc allé à
Penn Station pour acheter mon billet pour Philadelphie. C’est toujours avec beaucoup de tristesse que je me rends à
Penn Station. Je ne peux m’empêcher de penser à tous ces bâtiments du New York du début du vingtième siècle aujourd’hui disparus. Il parait que l’ancienne
Penn Station était aussi belle que
Grandcentral. Aux Etats-Unis, il faut une pièce d’identité pour acheter un billet de train, billet qu’il faut ensuite aller retirer à un distributeur bleu.
J’ai déjeuné à mon cher
Balthazar d’une soupe à l’oignon et d’un steak frites trop cuit, et je suis allé voir
Milk, le nouveau Gus van Stan au
Chelsea Theatre. C’est un film engagé, encensé par la critique, qui analyse le message et non le film. Cinématographiquement, c’est assez médiocre et il n’y a de mon point de vue pas matière à faire un film.