Où je retrouve l'orchestre de Barcelone (et de Catalogne)
J’étais un peu inquiet de partir pour Barcelone en ce jour de grève des pilotes. Au final, le vol précédent et celui suivant le mien étaient annulés et c’est exactement à l’heure, par un beau soleil couchant que j’ai atterri à Barcelone. Je me suis rendu directement à l’appartement d’Alban Berg où nous avons discuté un moment avant de nous rendre à l’Auditori pour le concert du vendredi et que j’allais entendre trois fois ce week end.
Le programme commençait par
Pedrelliana, une pièce catalane sans grand intérêt de Roberto Gerhard. Puis après que le piano a été installé, Rafal Blechacz est entré en scène, petit et si jeune, mais souriant et déjà très professionnel dans l’attitude du concertiste. Il nous offre une très belle interprétation du Deuxième Concerto de Saint-Saens, un des chevaux de bataille d’Artur Rubinstein et pour lequel j’ai toujours eu une faiblesse malgré, ou peut-être en raison même de ses facilités mélodiques. Après quatre rappels, il nous offre une fort belle mazurka qui explique en partie comment un jeune homme d’à peine 20 ans a pu remporter le dernier concours Chopin de Varsovie. Après l’entracte Víctor Pablo Pérez dirige une Deuxième Symphonie de Brahms assez peu brahmsienne, aux mouvements rapides trop rapides et aux mouvements lents trop lents où, je dois le confesser, je me suis un peu ennuyé.
Rafal Blechacz jour Haydn Beethoven et Chopin le 27 mars au Théâtre des Champs-Elysées.