Shenzen
Nous arrivons dans la matinée à l’aéroport de Hong Kong. Un bus nous emmène à travers une belle autoroute qui longe d’immenses immeubles et une nature accidentée. Notre hôtel se trouve sur l’île de Hong Kong, juste au bord de la baie, à l’endroit où partent les ferries. Je profite d’une heure de liberté pour me promener le long de la baie, il y a de nombreux touristes chinois et quelques personnes âgées qui font des exercices d’assouplissement. Je descends au point d’embarquement des ferries. Cela ressemble un peu à un hall de gare et je rêve quelques instants devant les panneaux Macao.
Puis nous repartons en bus en direction de Shenzen, que l’on peut maintenant atteindre directement par la route depuis Hong Kong en franchissant un nouveau pont suspendu. A la frontière avec la Chine, le bus dépose l’ensemble des passagers devant un bâtiment et les récupère de l’autre côté, après que ceux-ci aient franchi la frontière. On a beau passer de la Chine à la Chine, il y a deux contrôles des passeports. Nous avançons donc dans une sorte de grand hall d’entrée et passons le premier contrôle. Puis il y a une sorte de long couloir dans lequel quelques femmes portant des masques d’hygiène braquent un étrange appareil sur l’ensemble des passagers afin de vérifier à distance leur température et donc s’ils sont éventuellement porteurs du SRAS. Puis c’est le deuxième contrôle des passeports et l’on se retrouve en Chine.
L’autre côté de la frontière n’est pas très différent, même si l’on aperçoit des quartiers assez pauvres. Quant à Shenzen, c’est une sorte d’immense zone mi industrielle, mi quartier pour expatriés : palmiers, immeubles aseptisés, présence policière et piscines à profusion. On m’a d’ailleurs expliqué que plus loin, à l’intérieur des terres, il y a une autre frontière entre Shenzen et le reste de la Chine.
Le soir nous retournons à Hong Kong après le même double contrôle à la frontière, nous dînons et je m’endors épuisé à l’hôtel.