Abandon
J’ai abandonné ces pages pendant quelques semaines. J’en avais sans doute besoin. Il y a une certaine pesanteur à écrire tous les jours fusse quelques lignes. Je comprends fort bien que les chroniqueurs de quotidiens craquent de temps à autre. La conséquence de cet abandon est que, même en interrogeant mon agenda, il est des jours dont je ne me souviens pas. Comme celui-ci. Comme les sept suivants. En analysant mes relevés bancaires où mes facturations détaillées de téléphone, peut-être arriverais-je à reconstituer des bribes de journées, mais quel intérêt auraient-elles? Alors que j’écris ces lignes, trois mois plus tard, dans l’avion qui me ramène de Chicago à New York, je décide d’utiliser cette semaine vide pour retrouver quelques anecdotes plus intemporelles ou plus anciennes.