Ce qui change à New York
Il y a ce qui est immuable comme le savoureux "
Stand clear from the closin' doors, please", quasiment chanté lors de la fermeture automatique des portes du métro.
Il y a les changements importants, comme le nouveau centre commercial de
Columbus Circle qui transforme totalement l'allure du quartier, les immeubles
Dior et
Vuitton sur la 57eme rue ou la première tour d'une cinquantaine d'étages au pied de
Ground Zero. Mais il y a aussi les petits rien imperceptibles. La saleté de la ville, un peu plus forte que du temps de Giulani, la pauvreté et les
homeless, un peu plus présents ou plutôt un peu moins éloignés, les panneaux WALK/DONTWALK massivement remplacés par les mains blanches ou rouges, les
Starbucks qui ont envahi la ville a un niveau hallucinant, les taxis qui sont de moins en moins des berlines basses et de plus en plus des véhicules de type
Espace, version japonaise, mais en jaune bien sur. Ou encore les vélo-taxis qui son apparus un peu partout dans le centre il y a deux ans.
Et puis il y a la disparition des disquaires. Adieu mon
HMV du 400 et quelques de la Cinquieme Avenue, adieu surtout mon
Tower du Lincoln Centre ou j'aimais tant aller. La toile géante vous a engloutis.