Les taxis de Kiev
Prendre le taxi à Kiev est une aventure surprenante. Les taxis qui se tiennent aux abords des grands hôtels pratiquent des prix exhorbitants, en général trois fois le prix normal. Aucun taxi n'a de compteur et il faut donc s'habituer à marchander. On se met rapidement les prix en tête, le Hryvnia valant environ un franc. Les chauffeurs dorment le plus souvent dans leur véhicule, il faut taper assez fort sur la vitre pour les réveiller, et ils démarrent avec une belle énergie, à fond la caisse même, avec la radio à fond elle aussi, diffusant de la pop ukkrainienne merdique. Ils conduisent à peu près n'importe comment, le prix des contraventions étant symbolique. L'un des chauffeurs a même longé une avenue embouteillée en roulant sur le trottoir, slalommant entre des piétons plutôt habitués à l'exercice. Aux heures de pointe, on ne trouve pas de taxi. Il suffit de faire un signe au bord de la rue. En moins de trente seconde, un véhicule s'arrête et son conducteur veut simplement arrondir ses fins de mois. Là encore il faut négocier. C'est assez sympa, souvent plus confortable que les taxis, mais il est illusoire d'espérer une fiche.