Vigo Street
Je mets les pieds pour la première fois dans la boutique
Abercrombie de Londres. L'ambiance est la même qu'aux USA, il y a la même odeur d'eau de toilette
Abercrombie, le même gogo boy torse nu et vitaminé à l'entrée, la même lumière tamisée, la même musique forte et branchée. Mais à Londres, les volumes du magasin sont extrêmement étonnants avec une hauteur sous plafond très impressionnante et des vendeurs à la beauté halucinnante y évoluent mollement.
Sur le trottoir qui fait face, se tiennent les vitrines du (très) cher
Oswald Boateng. La personne qui en a la charge a particulièrement bon goût.
Il pleut. Je prends un cab pour
Waterloo Station et j'y prends le train probablement pour la dernière fois de ma vie. Avant que celui-ci ne parte, j'appelle mon père pour qui c'est aujourd'hui un anniversaire important, un de ceux qui se terminent par un zéro.