Paris Dubai
On se lasse de tout. Je me souviens de mon excitation lors de
mon premier atterrissage à Dubai, au milieu de la nuit soudainement illuminée par les forêts hérissées de tours en construction. Ce matin, après six heures de vol, je n'ai fait attention ni aux immenses couloirs de l'aéroport, ni à la longue attente du contrôle des passeports, ni au contrôle des bagages à main pour rejoindre la livrasion des bagages de soute, ni la chaleur étouffante qui vous saute au visage lorsqu'on passe les portes de l'aéroport.
Je suis allé dormir deux heures à l'hôtel avant de rencontrer quelques clients, séparés les uns des autres par un peu de voiture dans des embouteillages incongrus en ce bout de désert.