Rusalka à l'opéra National tchèque
Comme à
Budapest l'année passée, aller à l'opéra de Prague est un voyage dans le temps. La superbe salle est emplie de personnes plutôt âgées, sur leur 31, les grands mères avec leur petit fils cravaté, des familles aux enfants habillés comme pour un mariage. L'orchestre est un peu moyen, les voix plutôt bonnes, on sent qu'il s'agit d'une véritable troupe. Les décors sont dignes du pire des années 70, un kitsch sans second degré.
Quant à l'opéra que je découvrais, à l'exception du fameux air de Rusalka
O lune d'argent au firmament, il ne m'a guère convaincu, ni par son livret naif, ni par l'orchestration...
Mais comment s'empêcher de penser à ce 31 mars 1901, où Antonin Dvorak était dans cette même salle, pour la création de cet opéra avec le même orchestre...