Le concert de Mika au Kulturbrauerei
Je me suis précipité sur le disque de Mika dès sa sortie en France début février et depuis ce jour, mes filles et moi ne cessons de massacrer ses chansons en voiture. Il était donc hors de question que je n'assiste pas à une étape de sa première tournée européenne. Comme je me trouvais à Berlin pendant la plus grande partie de cette tournée, j'ai longuement hésité sur la possibilité de combiner la
Huitième à la Philharmonie le 9 avril à 20h00 et le concert de Mika le même jour, initialement prévu au
Kalkscheune à 21h00. Comme il y avait une première partie, je me disais que c'était jouable. J'ai pris un billet mais le concert a été transféré au
Kulturbrauerei près de
Prenzlauer Berg, ce qui rallongeait un peu le parcours depuis la Philharmonie. C'est pourquoi, dès le dernier accord de la
Huitième, j'ai couru au métro pour tenter d'être à l'heure.
Le
Kulturbrauerei est un grand ensemble industriel en brique, transformé il y a quelques années en un ensemble de restaurants, cinémas et de salles de concert. En rentrant dans la salle, on m'a donné un badge Mika et on a pris de moi une photo compromettante pour publication sur un site web. La salle n'était pas très grande et en contournant les spectateurs j'ai pu me retrouver à huit mètres de la scène environ, juste avant que Mika ne s'y installe.
C'était vraiment soixante minutes de bonheur. La salle surexcitée connaissait par coeur les chansons, toutes excellentes. Mika est une bête de scène, il bouge en tout sens, il est drôle, il est beau, il est sympathique, il a une énergie communicative et plus étonnant, il chante aussi juste sur scène qu'au disque, même en voix de tête. Il a chanté tout son disque, plus une chanson prévue pour le nouvel album. Pour
Happy ending, la chanson préférée de ma fille aînée, j'ai appelé cette dernière et nous avons donc pu écouter une partie du concert ensemble. Lors du final, Mika et ses trois compères ont débarqué sur scène habillés en animaux en peluche et c'est en lapin que Mika a chanté
Lollipop avant le lancement d'une tonne de confettis dans la salle et d'immenses ballons multicolores que le public renvoyait vers la scène.
Ce type est un génie. Il est tellement évident qu'il va tout ramasser dans le rock de demain, qu'il est le nouveau Bowie-Buckley-Mercury-Jagger, qu'il ne laissera rien aux autres...
Des esprits grincheux commencent déjà à s'en éloigner, mécontents de devoir le partager avec les millions de fan qu'il a déjà de par le monde. Je ne partage pas cet avis. Pour une fois que le public a bon goût et qu'il offre le succès à un type aussi génial, j'applaudis à tout rompre avec tout le monde. Et des soirées gaies comme celle là, j'en redemande à profusion.
Mais comment fait-il pour passer ainsi de Mahler à Mika. Mais c’est vrai que Alle Vergängliche ist nur ein Gleichnis…
Ceci dit, j’en bave, moi qui, après la Huitième, me suis contenté d’aller bâfrer dans une gargote de la Postdamerpl. avant de regagner Paris, où j’étais dès 9h…
zug | 10.04.07 @ 21:30 >
Je regrette un peu de ne pas t’avoir accompagné, maintenant que j’ai écouté le CD…
zug > Voyons, pour être à Paris à 9h, il faut soit prendre le train de nuit, mais c’était un peu juste après la 8ème… soit prendre le même vol que Monsieur gV au petit matin. Vous étiez donc sur le même vol de retour ?
Laurent -
email| 17.04.07 @ 23:29 >